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Par tibouchon le 30 Janvier 2015 à 11:19
Le 2 février, c’est la Chandeleur !
« Vous avez de la pâte, vous avez du sucre ?
Alors avec la pâte vous faîtes une crêpe et vous mettez du sucre dessus ! »Non, ce n’est pas cette réplique mythique du film Les Bronzés font du ski qui a fait connaître la crêpe ! On doit plutôt sa réputation à la Chandeleur, qui, comme son nom l’indique, est aussi appelée « la fête des chandelles ». Mais, quelles sont ses origines ?
Une fête religieuse
La Chandeleur, issue du latin candela, est une tradition catholique qui commémore la présentation de l’enfant Jésus au Temple de Jérusalem, 40 jours après sa naissance. Instaurée au VIème siècle en tant que fête religieuse, cette coutume consistait initialement à allumer des cierges bénis en honneur de l’arrivée du Christ sur la Terre. Selon les croyances, les fidèles devaient récupérer une chandelle à l’église et la ramener chez eux sans l’éteindre pour être protégés par Dieu toute l’année. Ainsi, tous les 2 février était organisé ce rituel, qui symbolisait la Lumière du Monde apportée par le Seigneur. A cette époque, on raconte que le pape Gélase 1er eut l’idée de distribuer des crêpes – appelées à l’époque crispus (qui signifie ondulé en latin) – aux nombreux pèlerins venus des quatre coins du monde pour rendre hommage à Dieu. Depuis, on se retrouve en ce jour de fête pour partager ces galettes dorées en famille et entre amis.
Les légendes de la Chandeleur
A l’occasion de la Chandeleur, de nombreux mythes se sont construits d’années en années : par exemple, on dit dans certaines régions que, si l’on ne mange pas de crêpes à la Chandeleur, la récolte de blé de l’année à venir sera ravagée. Cette légende était très respectée en campagne, chez les paysans, puis elle s’est par la suite instaurée dans les villes. Tant qu’aujourd’hui, c’est un fait établi : tout le monde mange des crêpes à la Chandeleur !
Nombreux sont aussi les superstitieux qui croient à la légende de la pièce d’or… Selon la coutume, il faudrait faire sauter ses crêpes de la main droite avec une pièce d’or dans la main gauche pour s’assurer prospérité toute l’année. Il faut aussi veiller à de ne pas faire tomber sa crêpe hors de la poêle. Toute crêpe bien rattrapée apporte du bonheur à son cuisinier jusqu’au prochain 2 février !
Faites sauter les crêpes !
Sucrées, salées, au sarrasin ou au froment, les délicieuses galettes régalent toutes les familles durant le mois de février. Selon vos préférences, vous pouvez ajouter du Rhum, du Grand Marnier, de la fleur d’Oranger mais aussi du jus d’orange, du sirop d’orgeat ou des zestes de citron pour donner à vos crêpes un goût plus insolite. On aime aussi les déguster accompagnées d’une bolée de cidre… Mmmmh !
Voici quelques secrets pour réussir ses crêpes :
1. Pensez à préparer votre pâte à l’avance pour la laisser reposer au moins deux heures.
2. Ajoutez deux cuillères à café de beurre dans votre pâte. Ainsi, vous ne serez pas obligé de rajouter de la matière grasse dans votre poêle avant chaque crêpe.
Elles seront finalement plus légères…
3. Pour être ni trop épaisse, ni trop fluide, votre pâte doit avoir la consistance de la crème à fouetter.
4. Choisissez une poêle épaisse, en acier ou antiadhésive, à très petits bords et diffusant bien la chaleur. Veillez à ce que la poêle soit à la bonne température.
Pour tester, jetez une goutte d’eau et écouter la grésiller. C’est parfait !
5. Chauffez votre four à la température minimum pour tenir au chaud toutes les crêpes que vous allez préparer. Emballez les dans du papier aluminium pour éviter qu’elles ne sèchent.Bonne Chandeleur à tous !
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Par tibouchon le 9 Janvier 2015 à 10:05
5 Bons conseils pour arrêter de fumer
Vous avez envie de renouveau ? De changer de mode de vie, de vous prendre en main, de refaire du sport, de prévoir de nouvelles sorties, d’écouter votre corps… Il n’y a pas qu’en début d’année que nous pouvons prendre de bonnes résolutions pour retrouver une forme olympique ! Alors, mettons-nous au boulot, remplis d’entrain et de motivation ! Et… il n’est pas question de polluer cette bonne humeur avec les poisons de nos mauvaises habitudes !
Tiens tiens… Polluer, n’est-ce pas le mot que l’on associe à la cigarette, cette vieille partenaire de vie possessive et oppressante qui a pris toute la place dans notre quotidien ? Siiiii !
Alors, pour aider les futurs non-fumeurs à être plus déterminés que jamais dans leur combat contre mzelle Nicotine, voici quelques conseils à appliquer, pour – ENFIN – arrêter sans craquer !!
• Dites le haut et fort
Déclarer votre engagement auprès de la famille et des amis, afin qu’ils soient partenaires de votre réussite. S’ils sont prêts à vous aider, ils vous soutiendront dans les moments difficiles, vous rappelleront même à l’ordre parfois, et s’organiseront pour ne pas fumer en votre présence. Hé oui, c’est en quelque sorte un travail d’équipe ! De plus, le fait de ne pas décevoir votre entourage sera une motivation supplémentaire et il vous sera impossible de reprendre « ni vu ni connu ».
• Cassez vos habitudes
Pour ne pas tenter votre inconscient, pensez à bannir de votre maison tout ce qui vous fait penser à la cigarette : paquets bien sûr, mais aussi briquets, cendriers et allumettes (attention pour certains, il est plus efficace de garder leur dernier paquet en tant qu’adversaire à combattre, c’est à vous de choisir). Et si vous aviez des petites habitudes liées à vos instants cigarettes, comme des lieux fétiches (votre espace aménagé sur le balcon) ou des moments spéciaux (votre sudoku café-clope-carré de choco d’après manger) : chamboulez tout ! Il vous faudra absolument de nouveaux repères qui chasseront les vieux automatismes. Vivez pleinement votre changement et construisez votre nouvelle vie !
• Faire diversion
Ouille, ça y est, vous la sentez… Cette envie irrémédiable de craquer. La cigarette vous hante, vous ne pensez qu’à ça, vous êtes à deux doigts de l’allumer : STOP !!! Vite, faites l’un de ces gestes de survie : prenez un chewing gum, brossez vous les dents, prenez une douche, sortez faire du sport, mangez un fruit, buvez un grand verre d’eau et respirez trois fois très profondément. Pendant ces instants de maîtrise, parlez-vous à vous-même : « je suis plus fort que la cigarette », « si je tiens bon encore 5 minutes, l’envie sera partie ». C’est vous le patron, ne l’oubliez pas ! Pensez à prendre un stylo ou une balle anti stress dans les mains pour compenser le manque du geste.
• Au travail
Les pauses cigarettes au boulot… C’est l’enfer du non fumeur. N’enviez pas vos collègues, dites-vous plutôt que vous êtes le plus courageux de tous ! Ainsi, quand ils sortent en griller une et qu’ils vous proposent de les suivre, rappelez leur votre engagement. Essayez de ne pas prendre vos pauses au même moment qu’eux, quitte à les rejoindre après quelques minutes pour ne pas avoir à subir le « tu en veux une ? » et éviter les émanations des premières taffes de vos collègues. Vous pouvez aussi discuter majoritairement avec des non-fumeurs, pour vous protéger du mimétisme ! Et sinon, voici une autre astuce : apportez au bureau les 5 fruits et légumes à manger quotidiennement, et dédiez-leur vos temps de pause ! Vous serez avec les collègues, mais vous vous ferez du bien !
• L’Alcool, votre pire ennemi
L’apéro, c’est le moment de détente par excellence. Il est très difficile de refuser un petit verre, et encore plus ne pas l’accompagner avec sa copine ‘Garette ! Il faut le savoir, l’alcool est très dangereux pour la motivation : il diminue la volonté et augmente l’envie de fumer. Faites aussi attention au café, deuxième association généralement difficile à casser. Prenez plutôt un carré de chocolat pour faire le plein de magnésium !
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J’espère que ces quelques conseils sauront vous aider ! Pas de panique, ces concessions sont nécessaires spécialement pour les premières semaines d’arrêt. Après, vous serez plus solide pour affrontez vos amis fumeurs et les apéros d’été. Ce sera à vous de vous ré-approprier cette nouvelle vie 100 % saine. N’oubliez pas, une fois libéré, profitez de l’argent économisé en vous offrant un beau cadeau symbolique !
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Par tibouchon le 9 Janvier 2015 à 10:00
JOURNÉE DES CÂLINS
Bisous
Faites plein de gros bisous, poutous, câlins à tous vos copains! Avec ces cartes pleines de tendresse, vous pourrez passer le bonjour à vos camarades tout en leur faisant un gros bisou.. N'attendez plus pour les envoyer à toute votre bande d'amis!
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Par tibouchon le 4 Janvier 2015 à 17:20
Épiphanie 2015 J-26 Janvier 2015
Longtemps, le 6 janvier (Epiphanie) fût plus important que le jour de Noël.
Comme beaucoup de fêtes chrétiennes, la date de l'Epiphanie correspond à l'origine à une fête paienne. Autrefois, les Romains fêtaient les Saturnales. Ces fêtes duraient 7 jours et tout était autorisé.
A cette occasion, les soldats tiraient au sort, grâce à une fève, un condamné à mort qui devenait "roi" le temps des réjouissances. Une fois les Saturnales achevées, la sentence était exécutée.
On avait également pris l'habitude d'envoyer des gâteaux à ses amis. Sous l'ancien régime, on l'appela "gâteau des rois" car cela tombait en pleine période des redevances féodales et il était d'usage d'en offrir un à son seigneur.
Puis le concordat de 1801 a fixé la date de l'épiphanie au 6 janvier.Le terme "épiphanie" est issu du grec et signifie "apparition".
Célébrée le 6 janvier, cette fête correspond à la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages.Ce jour est aussi celui du premier miracle des noces de Cana et avant tout la date de baptême du Christ.
Dès le Ve siècle, l'Eglise donna une importance considérable à cet événement. Pendant des siècles les chrétiens d'Orient célébrèrent la Nativité le jour de l'Epiphanie. Les Arméniens du Caucase le font encore aujourd'hui.
Au Ier siècle il fut déjà décidé de donner primauté à la naissance du Christ plutôt qu'à l'EpiphanieDans de nombreux villages, on allume encore les "feux des rois" rappelant ceux qui, dit la légende, brûlèrent cette nuit-là à Bethléem pour cacher l'Étoile au roi Hérode.
En Espagne, c'est le jour de l'Epiphanie que les enfants recoivent les cadeaux et non à Noel. On profite de ce "Jour des 3 Rois" pour échanger les cadeaux de Noël puisqu'originellement, ce sont les rois mages qui apportèrent des présents 12 nuits après la naissance de l'enfant Jésus. Pour cette occasion, on confectionne un pain en forme de couronne parfumé de zestes de citron et d'orange, brandy et eau de fleur d'oranger, décoré de fruits confits et d'amandes effilées. On y glisse une pièce d'argent, une figurine chinoise ou un haricot sec.
La galette des rois, est une tradition typiquement française qui avait déjà cours au XIVe siècle. La galette était partagée en autant de portions que de convives, plus une. Cette portion supplémentaire, appelée "part du Bon Dieu" ou "part de la Vierge", était destinée au premier pauvre qui se présenterait.
LES ROIS MAGES
Venus d'Orient, trois rois se mirent en route en suivant la lumière de l'étoile qui les guida jusqu'à Bethléem.
L'Épiphanie commémore la visite des trois rois mages, Melchior, Gaspard et Balthazar venus porter les présents à l'enfant Jésus, qu'ils appelèrent le " Nouveau Roi des Juifs ".
Quand ils le découvrirent dans l'étable, près de ses parents, Marie et Joseph, ils s'agenouillèrent devant lui en signe de respect et lui apportèrent de l'or, de la myrrhe et de l'encens.L'origine des Rois mages est aujourd'hui encore obscure. On les dits savants, riches mais errants. Ces mystérieux personnages alimentèrent l'imaginaire qui enveloppe Noël.
MELCHIOR venait de Nubie, c'est le plus âgé des trois, il apporte de l'or, symbole royal.
BALTHAZAR apporte de la myrrhe, symbole sacerdotla. C'est une sorte de gomme produit d'un arbre en Arabie, le balsamier, utilisée dans la préparation cosmétique et en pharmacie.
GASPARD le plus jeune apporte de l'encens, symbole prophétique, c'est une résine dégageant un parfum lorsqu'on la fait brûler.
Dans l'Evangile de Matthieu 2:1-12, qui ne mentionne pas leurs noms, ils sont présentés comme des riches personnages ayant visité l'enfant Jésus à Bethléem en Judée au temps du roi Hérode. (L'Evangile de Luc 2:15-21 ne parle pas des mages ; par contre, il mentionne la visite des bergers.)
Les rois mages, furent d'abord représentés comme des Perses. Un manuscrit grec, traduit en latin, révèle leurs noms, qui, plus tard, furent légèrement déformés et devinrent : Balthazar avec la peau cuivrée, Gaspard avec la peau foncée, et Melchior avec la peau blanche. De même, on les fera paraître l'un imberbe, l'autre moustachu et le troisième barbu, leur attribuant ainsi les trois âges de la vie.
Longtemps ce jour là, on célébra le miracle de Cana : de l'eau changée en vin.
Un rituel de quête terminait jadis la période des 12 jours de fêtes.
Les quêteurs recevaient souvent en guise de présent une part de galette.
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Par tibouchon le 19 Décembre 2014 à 16:55
Le 25 décembre…
C’est enfin Noël !
Avant d’être considéré comme le jour des enfants, des cadeaux et des friandises, le 25 décembre a toujours été pour les chrétiens le jour sacré de la naissance de Jésus Christ. Cette fête symbolique, ancrée dans les traditions du monde entier, ne représente pas que l’effervescence commerciale et les décorations lumineuses qui animent nos rues…
Issu du latin « natalis » qui signifie naissance, natalité, le jour de Noël est en effet un événement clé de la bible, qui a profondément influencé la construction des mœurs de notre civilisation.
L’histoire de Noël
C’est en Israël, il y a près de 2000 ans, qu’eut lieu la scène de « la Nativité ». Dans la petite étable de Bethléem, naissait celui qui allait être considéré comme le fils de Dieu, le Sauveur attendu qu’avait annoncé les prophètes : Jésus. Alors que sa mère Marie venait de mettre au monde ce petit enfant, on raconte qu’un ange du Seigneur fit son apparition quelques kilomètres plus loin. Il s’approcha d’un groupe de bergers et leur déclara : « Aujourd’hui est né un Sauveur dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire…». Ces derniers, illuminés par l’annonce du messager de Dieu, partirent répandre la bonne nouvelle dans toute la ville. Les jours suivant sa naissance, on raconte que des visiteurs sont venus des quatre coins du monde pour rendre hommage à cet enfant sacré. Ils amenèrent des présents très précieux : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. La tradition populaire identifia trois de ces passagers : les roi Mages Melchior, Balthazar et Gaspard.
Le Père Noël
Le Père Noël, c’est le complice des réjouissances ! Équipé d’un costume rouge, d’une barbe blanche et d’une grande hotte remplie de cadeaux, il est reconnaissable parmi tous ! Tous les 24 décembre, il part du Pôle Nord, avec ses rennes, affronter le grand froid de décembre pour distribuer les cadeaux aux enfants sages. Ce personnage, inspiré par son cousin St Nicolas, a fait son apparition au XIXème siècle…
Après avoir été transportée aux USA par les émigrés hollandais, la légende de St Nicolas a été largement transmise et adoptée outre-Atlantique. Plusieurs fois rhabillé et renommé, le vieux bonhomme changea d’allure et devint le « Père Noël ». Avec sa longue barbe blanche son manteau rouge et blanc et son ventre bedonnant, ce personnage fut très vite choisi comme mascotte des enfants. Beaucoup racontent que la couleur rouge du Père Noël a été initiée par les publicités Coca Cola dans les années 30, mais de nombreux témoignages ont démenti cette légende urbaine. Ce personnage emblématique a en effet été représenté dans un grand nombre de publicités auparavant (par les marques Waterman, Michelin, Colgate, etc…).
La crèche
Ainsi, pour revivre chaque année cette nuit légendaire, les familles installent près du sapin des figurines qui mettent en scène la « Nativité ». Entouré des animaux de l’étable, de Joseph et Marie, des rois mages, des bergers et des paysans, le petit Jésus est représenté emmailloté et installé dans la mangeoire dans laquelle il a été déposé. Au dessus de la crèche, il est courant de placer une grande étoile brillante. La légende raconte que c’est elle qui aurait guidé les rois Mage vers la crèche.
La buche et le sapin
L’histoire du dessert traditionnel de Noël remonte à très longtemps… La buche rappelle bien sûr le feu, réconfortant et chaleureux, que toutes les familles allumaient durant l’hiver glacial. Encore aujourd’hui, ce rituel est perpétué : rien n’est plus agréable qu’un bon feu de cheminé ! Noël a été l’occasion de rendre hommage au feu en tant que véritable bénédiction. Le sapin, quant à lui, est le symbole de la survie de la nature face à l’hiver. Avec ses épines bien vertes et son délicieux parfum, il est sacré pour toutes les familles… Quelle joie de le décorer !
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